Accéder au contenu principal

Phil Darwin, les couleurs de l’Afrique sur scène Par Célia d'ALMEIDA - 22/02/2011


Le Blonba a renoué avec le Kotéba Club. L’invité de ce mois de février était le comédien Phil Darwin. Il a fait hurler de rire le public venu très nombreux dans le vestibule.

Encore inconnu il y a quelques années, le jeune comédien est sans contexte l’une des étoiles montantes du « stand up » français. Originaire du Congo-Brazzaville, Phillipe Darwin Nonga, allias Phil Darwin s’est révélé depuis 2007 comme l’un des leaders incontestés de ce mouvement né aux Etats-Unis. A la fin d’un spectacle d’une heure quinze minutes, il a accepté de répondre à quelques questions. 
    © journaldumali.com
Journaldumali.com: Du début à la fin du spectacle, c’est un vrai tour de l’Afrique que vous nous faites faire et particulièrement au Maghreb.

Phil Darwin : Oui, j’ai eu la chance de pas mal voyager et notamment au Maghreb, parce que mon père était en poste là-bas. Et je n’ai jamais autant ri de ma vie que pendant mon séjour et j’ai simplement voulu le partager avec le public. Je parle de mon vécu, sur leurs coutumes et leurs habitudes, leur façon de parler, de réagir, de vivre tout simplement.

Journaldumali.com : Vous qui avez donc vécu au Maghreb, que pensez-vous de ce qui s’y passe en ce moment ?

Phil Darwin: Ça devait arriver. C’était juste une question de temps. On ne peut rien contre le peuple. On peut emprisonner 200, 300 personnes mais ils ne vont pas construire de prison pour les 10 millions de tunisiens ou 80 millions d’égyptiens ! A un moment quand le peuple ne veut plus, c’est fini. Et ça va continuer. Parce que le peuple est le plus fort et quand le peuple veut vraiment être libre, on ne peut pas l’arrêter. La preuve, c’est que ça va continuer.

Journaldumali.com: Vous faites partie de la nouvelle génération de comédiens qui tiennent le pavé en ce moment en France. Quelle est la spécificité de vos spectacles ? Lire la suite sur journaldumali.com

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

RAPHA BOUNDZEKI, UNE ETOILE QUI BRILLERA TOUJOURS AU FIRMAMENT DE LA MUSIQUE CONGOLAISE.

 10 mai 2008-10 mai 2022:  14 ans déjà depuis que Rapha nous a quittés.  Nous vous proposons un article actualisé rédigé au moment de sa disparition. Chronique de la mort d’un artiste.       Le Sage Rapha Boundzeki   souffla sur sa dernière chandelle le samedi 10 mai 2008 à Brazzaville suite à un accident vasculaire cérébral. Le Congo tout entier le pleura, comme jamais avant lui un artiste n’avait été célébré par ses collègues, autorités et le public.        Rapha fut un chanteur atypique qui aura arrosé l’ouïe des congolais pendant près d’un quart de siècle.              C’était dans la matinée du dimanche 11 mai 2008  que ses fans et le public  apprirent avec émoi  la disparition inopinée de l’auteur de la célèbre chanson «  Christianisé  ».                Jean Raymond Albin  Boundzeki , journaliste  officiant à l'époque à Radio Congo et l’une  des personnes ayant  propulsé cet artiste, déclara : « le Congo vient de perdre le plus original chante

Hermann Ngassaky ne regrette pas d'avoir quitté Extra Musica

Hermann Ngassaky ne regrette pas d'avoir quitté Extra Musica Il a connu les débuts du groupe Extra Musica dans les années 1990 et a participé à presque tous les albums de l'orchestre, qui deviendra le meilleur groupe congolais avec à la clé un disque d'or en 1996. Des Nouveaux Missiles à La Main noire, où l'on retrouve ses solos vocaux suaves, l'artiste a surtout fait parler de lui pour son côté chaud sur scène. Il a depuis quitté le groupe, bien résolu à faire une carrière solo. Dans l'interview qu'il nous a accordée mardi soir, il revient sur son départ d'Extra Musica mais présente surtout son prochain opus, Sacerdoce, dont les enregistrements ont commencé. Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Tu es parti d'Extra Musica Zangul et depuis on n'entend plus parler de toi... Hermann Ngassaky (HN) : Je suis parti parce qu'à un moment donné les choses ont pris une certaine tournure. La vision que j'avais de l'orchestre a été gâtée pa

ANGELOU CHEVAUCHET, APRES 20 ANS DE SILENCE, PARLE DE SA CARRIERE MUSICALE

Angélou Chevauchet, aujourd’hui Gan’Cach, est considéré comme l’une des plus belles voix de la chanson congolaise de ces trente dernières années. Un seul album lui a valu la reconnaissance du public et de ses pairs en 1987. Seulement, on n’entend plus parler de lui. L’artiste n’a pas abandonné sa passion de toujours. A Biarritz en France il s’est lancé sur d’autres vagues musicales Angélou Chevauchet en studio Pourtant, depuis près de deux décennies Angélou Chevauchet ne s’est pas exprimé à travers les médias pour parler de sa carrière ni de l’aventure Kassav’ qui aurait dû le propulser dans une carrière internationale après son sacre au stade de la Révolution à Brazzaville en 1989. A travers un échange épistolaire de plusieurs jours, nous avons pu obtenir qu’il nous parle de sa vie artistique. Dans cette interview, Angélou Chevauchet, nous laisse connaitre un pan de sa vie et livre pour la première fois la vérité sur ses déboires avec le groupe Kassav’ en France dans le cadre du