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Le Congo par Couleurs Congo Le coffret vidéo événement

VENDREDI 18 FÉVRIER 2011 / PAR DAVID CADASSE
Un DVD sur les 12 départements du Congo, doublé d’un CD musical et d’un livret, le coffret Couleurs Congo offre au pays l’une de ses plus belles cartes de visite. Hassim Tall Boukambou, producteur et initiateur du projet, revient sur une aventure humaine qui aura nécessité un an de travail. Une œuvre d’intérêt national qu’il considère comme un outil de promotion pour le pays et même comme un levier de développement. Interview.




« Il n’y a pas que le pétrole et le bois au Congo. Notre véritable richesse réside dans notre faune, notre flore, notre culture et notre histoire ». C’est la conviction qu’a acquise Hassim Tall Boukambou à l’issue de la production de Couleurs Congo. Le coffret événement DVD + CD + livret, nous fait découvrir l’ensemble des 12 départements du pays que ses équipes ont écumés jusqu’à l’inaccessible. Un document inédit. C’est un producteur fatigué mais heureux qui nous explique toute la portée d’un travail qu’il considère comme un fantastique outil de promotion du pays. Dernier né de ses supports audiovisuels, Couleurs Congo, revêt une dimension et une importance toute particulière à ses yeux. Il s’agit de sa contribution au développement de son pays. Explications.
Brazzaville, Bamako, le Mali......et maintenant le Congo, vous vous êtes apparemment spécialisé sur l’Afrique. Pourquoi ce parti-pris ?
Hassim Tall Boukambou
 : Nous sommes dans une véritable guerre d’images et l’Afrique est malheureusement l’objet de tous les clichés et stéréotypes. L’image est tristement biaisée. C’est vrai pour l’ensemble du continent et plus encore pour mon pays le Congo. J’essaie d’apporter un regard plus africain sur les choses. Un regard axé sur le patrimoine et les richesses naturelles, historiques et culturelles des pays. Je pense que les Africains sont mieux placés que les autres pour définir qui ils sont. Et mon travail apporte sa pierre à l’édifice. Pour Couleurs Congo c’est encore un peu plus particulier dans la mesure où j’officiais chez moi. Il y avait une charge affective plus grande. Et un regain de pression pour réaliser une belle production qui fasse l’unanimité.Lire la suite de l'article sur Afrik.com

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