Avec la sortie de son premier album, Fredy Massamba dévoile une autre facette de son immense talent. Depuis Bruxelles, l'enfant de Pointe-Noire, garde le lien avec son pays, terre de grande musique
Qui êtes-vous Fredy Massamba ?
Fredy Massamba est un artiste originaire du Congo et plus précisément de Pointe-Noire dans le Bas-Congo ! Animé depuis toujours par la musique, je suis un amoureux de mon continent l'Afrique et de sa culture au sens large du terme !
Votre nom était plutôt associé aux célèbres Tambours de Brazza. C’est de l’histoire ancienne ?
Pas du tout ! Je suis dans l'aventure "Tambours de Brazza" depuis toujours et encore actuellement, je fais de nombreuses dates à travers le monde avec mon groupe. J'ai eu le besoin de faire en parallèle mon projet solo qui est ma priorité aujourd'hui. Mais, les Tambours ont toujours une place dans mon planning et surtout dans mon cœur !
Votre musique garde une grande influence de cette période…
C'est certain. Ce sont les bases de mon développement musical. C'est inscrit dans mes gènes dès que je travaille ma musique. J'ai voulu y apporter d'autres influences, d'autres producteurs. Mais la base de ma musique vient du pays et c'est très important qu'il en soit ainsi.
De Brazzaville à Bruxelles, il y a une énorme distance. Fait-on vraiment de la bonne musique loin du terroir, source d’inspiration ?
J'ai la chance de pouvoir voyager en Afrique 5 à 6 fois par an, de parcourir le continent de long en large, de croiser des artistes, d’écouter et découvrir de très nombreuses choses. Etre en Europe, c'est un atout majeur. J'ai ainsi la chance de mixer mes influences avec celles rencontrées en Europe et pour moi c'est très important. Je me considère aujourd'hui comme un vrai afropéen. Ma musique c'est cela aussi.
Quels rapports gardez-vous du Congo que vous avez dû quitter à cause du conflit armé de 1998 ? Je suppose que cela a été une grande déchirure.
Je ne dois pas te cacher que le Congo me manque à chaque instant. J'y suis retourné l'été dernier via la tournée Congo Groove et ce fut très émouvant et tellement important pour recharger mes batteries et prendre le plein de bonnes énergies. Mais je garde un lien très étroit avec mon pays et je peux donc me connecter aussi souvent que possible. Que ce soit mentalement ou physiquement avec mes tournées.
On associe votre nom à celui d’artistes comme Didier Awadi, Ismaël Lo, Papa Wemba. Vous leur avez fait la première de certains concerts. Ont-ils eu une influence dans votre parcours et votre travail ?
Tous les gens avec qui j'ai collaborés m'ont beaucoup apporté. Mais pas seulement. Il y a ceux que j'ai écoutés qui m'influencent également. Alors oui cela m'influence. J'écoute, je donne mon avis. Je fais évoluer certains morceaux. Etre créatif, c'est avant tout savoir partager. Et partager sa musique c'est une richesse énorme que je ne pourrai cesser de faire.
Parlez-nous de votre nouvel album. Lire la suite suite starducongo.com
Qui êtes-vous Fredy Massamba ?
Fredy Massamba est un artiste originaire du Congo et plus précisément de Pointe-Noire dans le Bas-Congo ! Animé depuis toujours par la musique, je suis un amoureux de mon continent l'Afrique et de sa culture au sens large du terme !
Votre nom était plutôt associé aux célèbres Tambours de Brazza. C’est de l’histoire ancienne ?
Pas du tout ! Je suis dans l'aventure "Tambours de Brazza" depuis toujours et encore actuellement, je fais de nombreuses dates à travers le monde avec mon groupe. J'ai eu le besoin de faire en parallèle mon projet solo qui est ma priorité aujourd'hui. Mais, les Tambours ont toujours une place dans mon planning et surtout dans mon cœur !
Votre musique garde une grande influence de cette période…
C'est certain. Ce sont les bases de mon développement musical. C'est inscrit dans mes gènes dès que je travaille ma musique. J'ai voulu y apporter d'autres influences, d'autres producteurs. Mais la base de ma musique vient du pays et c'est très important qu'il en soit ainsi.
De Brazzaville à Bruxelles, il y a une énorme distance. Fait-on vraiment de la bonne musique loin du terroir, source d’inspiration ?
J'ai la chance de pouvoir voyager en Afrique 5 à 6 fois par an, de parcourir le continent de long en large, de croiser des artistes, d’écouter et découvrir de très nombreuses choses. Etre en Europe, c'est un atout majeur. J'ai ainsi la chance de mixer mes influences avec celles rencontrées en Europe et pour moi c'est très important. Je me considère aujourd'hui comme un vrai afropéen. Ma musique c'est cela aussi.
Quels rapports gardez-vous du Congo que vous avez dû quitter à cause du conflit armé de 1998 ? Je suppose que cela a été une grande déchirure.
Je ne dois pas te cacher que le Congo me manque à chaque instant. J'y suis retourné l'été dernier via la tournée Congo Groove et ce fut très émouvant et tellement important pour recharger mes batteries et prendre le plein de bonnes énergies. Mais je garde un lien très étroit avec mon pays et je peux donc me connecter aussi souvent que possible. Que ce soit mentalement ou physiquement avec mes tournées.
On associe votre nom à celui d’artistes comme Didier Awadi, Ismaël Lo, Papa Wemba. Vous leur avez fait la première de certains concerts. Ont-ils eu une influence dans votre parcours et votre travail ?
Tous les gens avec qui j'ai collaborés m'ont beaucoup apporté. Mais pas seulement. Il y a ceux que j'ai écoutés qui m'influencent également. Alors oui cela m'influence. J'écoute, je donne mon avis. Je fais évoluer certains morceaux. Etre créatif, c'est avant tout savoir partager. Et partager sa musique c'est une richesse énorme que je ne pourrai cesser de faire.
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