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Congo: La « moto-brouette » pour prévenir la perte des récoltes (Privat Tiburce Martin Massanga pour Agro Radio Hebdo au Congo)


Ces deux dernières années, la moto-brouette ou triporteur a opéré beaucoup de changements dans la vie des producteurs agricoles de Pokola. Ceux-ci ont constaté une baisse considérable des pertes de leurs récoltes grâce à cet engin. Mieux encore, ils ont augmenté leur productivité. Avant l’apparition du triporteur, plusieurs producteurs abandonnaient les champs, faute de moyens pour écouler leurs produits.
Il est sept heures du matin. Le brouillard étend encore son voile d’humidité et de fraîcheur sur les maisons. Au carrefour de « l’avenue des églises », une grande foule bigarrée est debout: des femmes portant des hottes (paniers) vides sur leur dos et des hommes tenant des houes ou des machettes. Il y a même des jeunes gens avec des jerricans en plastique remplis d’eau. Tous sont prêts à passer une journée de travail en brousse.
C’est à cet endroit que les petits producteurs et les acheteurs de produits agricoles attendent les moto-brouettes pour partir en direction des champs. Pour aller travailler et surtout pour amener vers le marché de la petite cité leurs récoltes de manioc, de bananes, d’ignames, de légumes, de tarots, de maïs, de piments ou de patates douces.
Jean Paul est un agriculteur bien connu de ses pairs. Il fait partie des premiers propriétaires de triporteurs, un petit engin à trois roues avec une petite benne (cuvette) à l’arrière. C’est ce dernier dispositif qui lui confère une place de choix et lui donne toute sa valeur dans la vie des producteurs agricoles. Dans la zone de développement communautaire de Pokola, le triporteur est le seul moyen de transport qu’ils utilisent. Il sert aussi bien pour les produits agricoles que pour les gens travaillant dans les champs situés à plusieurs kilomètres de la petite ville enclavée, née grâce à l’industrie du bois, en pleine forêt tropicale du nord du Congo. Lire la suite sur farmradio.

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