Paris 17/02/2011 -
Fondateur du groupe Nzela, Aimé Onouka apporte une nouvelle pierre au reggae africain avec Dub Oyé, troisième album sous le seul signe du plaisir pour cet artiste d'origine congolaise, également disquaire dans un magasin parisien, qui a bien failli abandonner son activité musicale avant de la reprendre récemment.
Il avait raccroché les gants. Rangé le micro. S’était dit : "Mon gars, laisse tomber ces histoires de musique. Ce que tu fais ne sert pas à grand-chose."Longtemps, Aimé Onouka avait pensé"naïvement" que son groupe Nzela apportait sa contribution pour sensibiliser, informer, favoriser une prise de conscience collective qui permettrait notamment à son pays "d’avancer".
À la sortie d’un plateau télé, au Congo-Brazza où il était allé présenter son second album Toyé paru fin 2005 en France, un "vieux" l’avait accosté pour lui lancer en pleine figure : "Tu parles de musique engagée, là… C’est quoi ton problème ? Tu ne sais pas que nous aussi on est au courant de tout ça ?" La scène, évoquée aujourd’hui dans le morceau Ils s’en moquent, avait provoqué un électrochoc. Désillusion et amertume.
Nouvel album
Il faut toute la conviction d’un jeune producteur pour qu’Aimé finisse par retrouver le chemin des studios et enregistre Dub Oyé. "Un album plaisir, sans stress, dont on attend rien de particulier. Du reggae qui sonne comme je veux l’entendre. Avec des influences blues, du violon, du dub, parce que je suis un mordu de dub", explique ce chanteur qui s’élève contre "le culte de la voix" et rappelle l’aspect, essentiel à ses yeux, de "ce qui se passe en dessous". Lire la suite de l'article sur rfimusique.com
Très bel article.
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