Livre: «Dictionnaire des œuvres littéraires congolaises». Noël Kodia-Ramata a présenté son ouvrage à Brazzaville
Noël Kodia-Ramata (au milieu), Mireille Emma Opa Elion et Kadima Nzuji à la cérémonie de présentation du «dictionnaire des oeuvres littéraires congolaises».
Jeudi 26 août 2010, a eu lieu, à l’hôtel Olympic palace à Brazzaville, Dr Noël Kodia-Ramata a présenté son ouvrage intitulé: «Dictionnaire des oeuvres littéraires congolaises», en présence de plusieurs invités, dont des personnalités de marque, notamment les ministres d’Etat Isidore Mvouba et Florent Ntsiba, les ministres Jean-Claude Gakosso (culture et arts) et Rosalie Kama Niamayoua (enseignement primaire et secondaire), du député Bernard Tchibambelela, et des personnalités du monde universitaire et de la culture, dont la directrice générale du livre et de la lecture publique, Mme Mireille Emma Opa Elion, qui a situé l’événement, dans son allocution de circonstance.
L’ouvrage a été salué par la critique, suivant la présentation scientifique qu’en a faite le professeur Mukala Kadima-Nzuji, mais ce dernier a formulé des propositions pour son amélioration.
Dans son «dictionnaire des oeuvres littéraires congolaises», le Dr Noël Kodia Ramata fait essentiellement, sur 530 pages, la présentation des romans d’auteurs congolais publiés de 1954 à 2005, période qu’il considère comme «le premier âge d’or de la prose narrative congolaise».
La présentation critique de l’ouvrage est revenue au professeur Mukala Kadima-Nzuji. Celui-ci a fait, une autopsie du «dictionnaire des œuvres littéraires congolaises», dans la forme et dans le fond, pour en montrer l’intérêt au public et l’importance du travail de recherche réalisé par l’auteur. Cet ouvrage vient combler un vide dans ce domaine, permettant ainsi au public d’avoir un regard sur le roman congolais.
Mais, étant entendu qu’un dictionnaire est un outil analytique, informatif et didactique, le professeur Kadima Nzuji a formulé quelques remarques, pour son amélioration dans une édition ultérieure. Il a estimé que l’ordre alphabétique des œuvres qu’a choisi l’auteur dans son dictionnaire a comme inconvénient de ne pas permettre d’avoir une vue d’ensemble de l’œuvre littéraire d’un auteur. Il a souhaité que les références bibliographiques soient complétées et que la dimension analytique du dictionnaire soit approfondie. En effet, l’auteur s’est contenté seulement de résumer les œuvres présentées, au lieu d’en faire des analyses, pour en présenter la quintessence.
Le critique a, enfin, relevé le fait qu’un dictionnaire est le fruit d’un travail d’équipe, alors que le Dr Noël Kodia Ramata a travaillé seul. Mais, il a félicité le travail réalisé et a souhaité mille soleils à l’ouvrage qui sera utile aux étudiants, aux chercheurs et à tous ceux qui s’intéressent à la littérature congolaise.
Répondant aux questions de l’assistance, ce dernier a expliqué pourquoi il a travaillé sur une période bien bornée, 1954 à 2005, car il fallait bien s’arrêter quelque part. Il a, aussi, justifié son choix de ne présenter qu’un seul genre littéraire, le roman, et non pas le théâtre, la poésie, etc. «Il ne faut pas mélanger les genres. Je suis spécialiste du roman, c’est pourquoi, je me suis basé sur le roman et les recueils de nouvelles.
Je laisse aux autres spécialistes de faire autant pour la poésie et le théâtre», a-t-il expliqué.
Noël Kodia Ramata a estimé que le travail d’équipe étant difficile à mener, il avait, volontairement, choisi de faire ce travail seul. Le professeur Luc Aka-Evy l’a félicité, car il a réussi à relever le pari de retracer l’histoire de la littérature congolaise.
Signalons que cet ouvrage est préfacé par Jacques Chevrier, l’un des plus grands professeurs de littérature française et africaine en France. Celui-ci estime que le Congo est une mine de la littérature africaine. «Le Congo est le premier pays en nombre d’écrivains par rapport au nombre d’habitants», reconnaît-il. Et il met l’auteur à l’honneur, en le présentant comme l’un des meilleurs connaisseurs de la littérature congolaise.
Enseignant de carrière, Noël Kodia Ramata a enseigné à l’université de Marien Ngouabi, avant d’aller à Paris (France), où il fait la critique littéraire. Il est docteur en littérature française (université IV Sorbonne).
Chris MBEMBE (La Semaine africaine)
L’ouvrage a été salué par la critique, suivant la présentation scientifique qu’en a faite le professeur Mukala Kadima-Nzuji, mais ce dernier a formulé des propositions pour son amélioration.
Dans son «dictionnaire des oeuvres littéraires congolaises», le Dr Noël Kodia Ramata fait essentiellement, sur 530 pages, la présentation des romans d’auteurs congolais publiés de 1954 à 2005, période qu’il considère comme «le premier âge d’or de la prose narrative congolaise».
La présentation critique de l’ouvrage est revenue au professeur Mukala Kadima-Nzuji. Celui-ci a fait, une autopsie du «dictionnaire des œuvres littéraires congolaises», dans la forme et dans le fond, pour en montrer l’intérêt au public et l’importance du travail de recherche réalisé par l’auteur. Cet ouvrage vient combler un vide dans ce domaine, permettant ainsi au public d’avoir un regard sur le roman congolais.
Mais, étant entendu qu’un dictionnaire est un outil analytique, informatif et didactique, le professeur Kadima Nzuji a formulé quelques remarques, pour son amélioration dans une édition ultérieure. Il a estimé que l’ordre alphabétique des œuvres qu’a choisi l’auteur dans son dictionnaire a comme inconvénient de ne pas permettre d’avoir une vue d’ensemble de l’œuvre littéraire d’un auteur. Il a souhaité que les références bibliographiques soient complétées et que la dimension analytique du dictionnaire soit approfondie. En effet, l’auteur s’est contenté seulement de résumer les œuvres présentées, au lieu d’en faire des analyses, pour en présenter la quintessence.
Le critique a, enfin, relevé le fait qu’un dictionnaire est le fruit d’un travail d’équipe, alors que le Dr Noël Kodia Ramata a travaillé seul. Mais, il a félicité le travail réalisé et a souhaité mille soleils à l’ouvrage qui sera utile aux étudiants, aux chercheurs et à tous ceux qui s’intéressent à la littérature congolaise.
Répondant aux questions de l’assistance, ce dernier a expliqué pourquoi il a travaillé sur une période bien bornée, 1954 à 2005, car il fallait bien s’arrêter quelque part. Il a, aussi, justifié son choix de ne présenter qu’un seul genre littéraire, le roman, et non pas le théâtre, la poésie, etc. «Il ne faut pas mélanger les genres. Je suis spécialiste du roman, c’est pourquoi, je me suis basé sur le roman et les recueils de nouvelles.
Je laisse aux autres spécialistes de faire autant pour la poésie et le théâtre», a-t-il expliqué.
Noël Kodia Ramata a estimé que le travail d’équipe étant difficile à mener, il avait, volontairement, choisi de faire ce travail seul. Le professeur Luc Aka-Evy l’a félicité, car il a réussi à relever le pari de retracer l’histoire de la littérature congolaise.
Signalons que cet ouvrage est préfacé par Jacques Chevrier, l’un des plus grands professeurs de littérature française et africaine en France. Celui-ci estime que le Congo est une mine de la littérature africaine. «Le Congo est le premier pays en nombre d’écrivains par rapport au nombre d’habitants», reconnaît-il. Et il met l’auteur à l’honneur, en le présentant comme l’un des meilleurs connaisseurs de la littérature congolaise.
Enseignant de carrière, Noël Kodia Ramata a enseigné à l’université de Marien Ngouabi, avant d’aller à Paris (France), où il fait la critique littéraire. Il est docteur en littérature française (université IV Sorbonne).
Chris MBEMBE (La Semaine africaine)
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