Entretien avec Serge Yvon Bienvenu Makosso, président-fondateur du Club International des artistes contemporains
« Ce club est né de la volonté de mettre nos compétences et nos talents au service de l'art contemporain dans le but de créer un réseau de contact partout dans le monde. » C’est ainsi que s’est exprimé M. Serge Yvon Bienvenu Makosso, président de cette structure, à une table ronde de la photographie animalière à la Maison de la Liberté à Rennes.
Propos recueillis par Morley Russel.
Pouvez-vous vous présentez aux lecteurs de Stars du Congo?
Mon nom est Serge Yvon Bienvenu Makosso, photographe artiste, né au Congo-Brazzaville, précisément à Pointe-Noire. Fondateur du Club International des Artistes Contemporains. Makson est mon nom d’auteur-photographe.
Comment est né ce club et quels en sont les objectifs ?
Ce club est né de la volonté de mettre nos compétences et nos talents au service de l'art contemporain dans le but de créer un réseau de contact partout dans le monde. Ceci revient à aider l’art contemporain de tous horizons géographiques et de toutes les sensibilités artistiques à intégrer une seule et unique vision : celle de la création. C’est une vraie structure d’intégration, de promotion, d’épanouissement de l’art. Notre politique est axée autour de cette problématique. Nous travaillons de concert avec de nombreuses associations européennes et américaines.
Concrètement, qu’avez- vous déjà fait ?
Nous avions déplacé le Chanteur-compositeur-interprète congolais YOUSS BANDA à Rennes pour un concert au mois de décembre; le club a fait un investissement en quelques supports pour l’atelier photo à Brazza au mois de mai prochain, lequel atelier sera animé par Jacques Rouquette, photographe-auteur français et Steven Lumière Moussala, photographe congolais. A présent, le club sollicite des lieux d'expositions pour les jeunes talents et aussi, avons-nous mis en place le projet: Congo na Image, où des artistes, vidéastes et photographes professionnels vont se déplacer pour un premier temps au Congo et animeront une série d'atelier et des stages de formation à l'endroit des photographes membres du collectif Génération ELILI, qui est une association des artistes photographes Congolais et à des jeunes vidéastes de l’école nationale de beaux arts de Brazzaville, des jeunes de Pointe-Noire, de Dolisie et d'impfondo toujours au Congo.
Le club s’est donné à fond la caisse comme on dit pour promouvoir le talent des créateurs congolais de toutes les sensibilités artistiques car le club est constitué des vidéastes, photographes, chanteurs, danseurs, chorégraphes, comédiens, graveurs, designers, peintres, sculpteurs, journalistes, chercheurs et autres. A ce jour, cette structure compte plus de 2000 membres dans le monde, ceci à travers le prisme de facebook. Outre le Congo, l’association est partenaire de nombreux festivals et associations culturels tant en Europe qu’en Amérique. Aussi, avons-nous des projets avec des musiciens comme Ibrason Kololo (Leader et cofondateur du groupe Nkota, et aujourd’hui s’organise en solo. Ndr) que j’ai approché par steven lumière, photographe et membre actif de cette plateforme. Nous sommes entrain de donner vie au projet « Taxi-photo » du jeune Lumière lequel vise la reconstitution de l’Histoire de la photographie du Congo des origines à nos jours. C’est un travail de collecte et de recherches, par conséquent passionnant et difficile, mais nous sommes déjà satisfait à ce jour. C’est dire que cette structure est dynamique.
Parlons un peu de vous, vous êtes photographe, comment l’êtes vous devenu ?
Je suis devenu photographe suite à une nostalgie du passé. En fait, j'ai cherché à recoudre l'histoire de la famille au travers d’un album familial mais, cette question est demeurée sans réponses car je n'ai pas pu retrouver un album qui relate mon enfance, hélas. Face à ce mécontentement, je me suis révolté d'abord contre ma famille qui certainement ne donnait pas la priorité à la photographie. Et devenu adulte, je m'étais consacré à être un photographe, celui qui garde en trace la mémoire du passé et du présent. La photo est pour moi une passion, une vocation et une profession.
Combien d’années au compteur dans la pratique de la profession ?
Jour pour jour, cela fait une vingtaine d’années dans la pratique de la photographie.
En France ?
Pas seulement. Je suis demeuré en Roumanie, En Grèce, Italie, La Hollande, Belgique… avant de m’installer définitivement en France. Cet art est ma vie. Je le pratique autant que possible. . . toutefois, j’ai une préférence de la photographie animalière, mais je n’exclus pas d’autres genres photographiques. Actuellement, je vis en France. Pour moi, la France demeure l'un des pays le plus actif sur le plan culturel. Paris, est depuis la nuit de temps, une plate forme incontournable pour le métissage culturel et c'est alors que j'ai voulu promouvoir mon talent et celui des autres artistes au travers le Club International des Artistes Contemporains.
Avez-vous des projets sur la photographie animalière au Congo ?
Absolument ! On essaie de préparer une table ronde d'ici l'été prochain à Brazzaville sur la photographie Animalière avec mon confrère et ami, le photographe animalier d'Europe, Henri Ausloos qui par ailleurs est le président d'honneur du Club des Artistes Contemporains.
En votre qualité du président International du Club des Artistes Contemporains, qui a ses assises dans les différents pays du monde, comment voyez-vous l'avenir de l’art au Congo?
Le Congo, demeure un réservoir des talents artistiques contemporains. Cependant, très peu des jeunes sortent du bout de tunnel justement à cause de certains manquements dus à la politique de promotion et de diffusion et même de formation artistique mais qu'à cela ne tienne, nous restons optimiste pour l'avenir. Et par le biais du club, les jeunes talents africains et d'ailleurs bénéficieront d'une formation soutenue car nous avons un défi à relever qui est celui de l'ouverture vers l'extérieur des artistes Contemporains.
Propos recueillis par Morley Russel
Stockholm Suède
Propos recueillis par Morley Russel.
Pouvez-vous vous présentez aux lecteurs de Stars du Congo?
Mon nom est Serge Yvon Bienvenu Makosso, photographe artiste, né au Congo-Brazzaville, précisément à Pointe-Noire. Fondateur du Club International des Artistes Contemporains. Makson est mon nom d’auteur-photographe.
Comment est né ce club et quels en sont les objectifs ?
Ce club est né de la volonté de mettre nos compétences et nos talents au service de l'art contemporain dans le but de créer un réseau de contact partout dans le monde. Ceci revient à aider l’art contemporain de tous horizons géographiques et de toutes les sensibilités artistiques à intégrer une seule et unique vision : celle de la création. C’est une vraie structure d’intégration, de promotion, d’épanouissement de l’art. Notre politique est axée autour de cette problématique. Nous travaillons de concert avec de nombreuses associations européennes et américaines.
Concrètement, qu’avez- vous déjà fait ?
Nous avions déplacé le Chanteur-compositeur-interprète congolais YOUSS BANDA à Rennes pour un concert au mois de décembre; le club a fait un investissement en quelques supports pour l’atelier photo à Brazza au mois de mai prochain, lequel atelier sera animé par Jacques Rouquette, photographe-auteur français et Steven Lumière Moussala, photographe congolais. A présent, le club sollicite des lieux d'expositions pour les jeunes talents et aussi, avons-nous mis en place le projet: Congo na Image, où des artistes, vidéastes et photographes professionnels vont se déplacer pour un premier temps au Congo et animeront une série d'atelier et des stages de formation à l'endroit des photographes membres du collectif Génération ELILI, qui est une association des artistes photographes Congolais et à des jeunes vidéastes de l’école nationale de beaux arts de Brazzaville, des jeunes de Pointe-Noire, de Dolisie et d'impfondo toujours au Congo.
Le club s’est donné à fond la caisse comme on dit pour promouvoir le talent des créateurs congolais de toutes les sensibilités artistiques car le club est constitué des vidéastes, photographes, chanteurs, danseurs, chorégraphes, comédiens, graveurs, designers, peintres, sculpteurs, journalistes, chercheurs et autres. A ce jour, cette structure compte plus de 2000 membres dans le monde, ceci à travers le prisme de facebook. Outre le Congo, l’association est partenaire de nombreux festivals et associations culturels tant en Europe qu’en Amérique. Aussi, avons-nous des projets avec des musiciens comme Ibrason Kololo (Leader et cofondateur du groupe Nkota, et aujourd’hui s’organise en solo. Ndr) que j’ai approché par steven lumière, photographe et membre actif de cette plateforme. Nous sommes entrain de donner vie au projet « Taxi-photo » du jeune Lumière lequel vise la reconstitution de l’Histoire de la photographie du Congo des origines à nos jours. C’est un travail de collecte et de recherches, par conséquent passionnant et difficile, mais nous sommes déjà satisfait à ce jour. C’est dire que cette structure est dynamique.
Parlons un peu de vous, vous êtes photographe, comment l’êtes vous devenu ?
Je suis devenu photographe suite à une nostalgie du passé. En fait, j'ai cherché à recoudre l'histoire de la famille au travers d’un album familial mais, cette question est demeurée sans réponses car je n'ai pas pu retrouver un album qui relate mon enfance, hélas. Face à ce mécontentement, je me suis révolté d'abord contre ma famille qui certainement ne donnait pas la priorité à la photographie. Et devenu adulte, je m'étais consacré à être un photographe, celui qui garde en trace la mémoire du passé et du présent. La photo est pour moi une passion, une vocation et une profession.
Combien d’années au compteur dans la pratique de la profession ?
Jour pour jour, cela fait une vingtaine d’années dans la pratique de la photographie.
En France ?
Pas seulement. Je suis demeuré en Roumanie, En Grèce, Italie, La Hollande, Belgique… avant de m’installer définitivement en France. Cet art est ma vie. Je le pratique autant que possible. . . toutefois, j’ai une préférence de la photographie animalière, mais je n’exclus pas d’autres genres photographiques. Actuellement, je vis en France. Pour moi, la France demeure l'un des pays le plus actif sur le plan culturel. Paris, est depuis la nuit de temps, une plate forme incontournable pour le métissage culturel et c'est alors que j'ai voulu promouvoir mon talent et celui des autres artistes au travers le Club International des Artistes Contemporains.
Avez-vous des projets sur la photographie animalière au Congo ?
Absolument ! On essaie de préparer une table ronde d'ici l'été prochain à Brazzaville sur la photographie Animalière avec mon confrère et ami, le photographe animalier d'Europe, Henri Ausloos qui par ailleurs est le président d'honneur du Club des Artistes Contemporains.
En votre qualité du président International du Club des Artistes Contemporains, qui a ses assises dans les différents pays du monde, comment voyez-vous l'avenir de l’art au Congo?
Le Congo, demeure un réservoir des talents artistiques contemporains. Cependant, très peu des jeunes sortent du bout de tunnel justement à cause de certains manquements dus à la politique de promotion et de diffusion et même de formation artistique mais qu'à cela ne tienne, nous restons optimiste pour l'avenir. Et par le biais du club, les jeunes talents africains et d'ailleurs bénéficieront d'une formation soutenue car nous avons un défi à relever qui est celui de l'ouverture vers l'extérieur des artistes Contemporains.
Propos recueillis par Morley Russel
Stockholm Suède
BJR , MERCI BCP DE VOTRE AIDE , QUE DIEU VS BENISSE ..............
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