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Deuxième rencontre avec « les Rumberos parisiens »



Aux «  Matinées de la Rumba », séance du 20 Février 2011, la prestation du groupe KEKELE s’est inscrite à un cours de danse qui a brûlé l’envie de quelques couples, de bouger pour exhiber chacun dans son meilleur style, les pas de la « Madre Rumba » dans son originalité congolaise « Odemba ».

rumba6Pendant plus de quatre heures d’enchantement, d’élégance, de suspens aussi, des thèmes de chansons de divers orchestres congolais se sont succédés sur un rythme qui a permis à tout un chacun de se délasser.

Il s’est agit d’un tableau scénique moins endiablé, certes, mais qui a rappelé tout de même quelques aspects de l’ambiance brazzavilloise ou kinoise.

Le groupe KEKELE qui regroupe aujourd’hui quelques grands noms de la musique congolaise des deux rives du Congo, tient progressivement à montrer que son heure de gloire va bientôt sonner. Aussi, le maintient du programme bi-mensuel des concerts dans le cabaret « Le Divan du Monde » devient un impératif pour le public parisien qui au fur et à mesure est conquis par la foison des interprétations  du registre musical congolais (KIN-Brazza)

Les enfants terribles de KEKELE , dont LOKO-MASSENGO, NYBOMA, Théo-Blaise KOUNKOU, BUMBA MASSA constituent la ligne d’attaque chant, sont en train de se positionner en tête du peloton des groupes africains de France, après avoir été sacrés la révélation du moment et la meilleure performance vocale et rythmique de la Rumba.

II – « De l'agréable à l'utile »  
rumba7Au de-là de l’aspect de réjouissance, « Les Matinées de la Rumba » ont posé un principe de retrouvailles, d’unité qui a permis de créer une sensibilité qui assurément va changer le cours de la vie d’un grand nombre de compatriotes longtemps isolés, de lever le rideau qui souvent les a séparé, faute de rencontre autour de leurs intérêts.

« Les Matinées de la Rumba », on ne le dira jamais assez, est surtout un spectacle inspiré par la RUMBA, pour la situer dans son véritable contexte, et pour la vulgariser afin qu’à tous les concerts, les fans de tout âge se rivalisent les pas de danse, chantent si possible, et finissent par se fraternaliser.

Enfin, prochain pari : faire évoluer sur scène des groupes de danse professionnels pour se confronter les uns avec les autres, et éventuellement sous la houlette de la grande danseuse congolaise Eveline NGONGOLO « Mère EVE ».

« Les Matinées de la Rumba », 3ème séance le 6 Mars 2011, toujours Salle « Le Divan du monde », 75 rue des Martyrs (entre Métro Pigalle et Anvers)

Clément OSSINONDE
Clement.ossinonde@sfr.fr

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