Voici cinquante ans déjà que le Congo a
accédé à son indépendance politique.
C’est tout un parcours qui s’est dessiné et
l’on a beau tergiverser, il y a nécessairement eu des
avancées et cinquante ans, cela permet également
de faire des bilans. Toutes les tranches d’âge peuvent
ainsi se projeter en arrière, admirer ou fustiger
ce qui a été fait.
Dans tous les cas, l’atmosphère régnant au Congo
est agréable car l’heure du bilan permet d’apprécier
la quintessence de notre culture et de nos arts, à
travers les médias en ébullition comme la récente «
MN radio » ; la musique avec les Bantous de la capitale
en chef de file mais aussi à travers les quelques
peu nombreux espaces appropriés comme le Centre
culturel français qui expose cinquante ans de la
peinture.
L’histoire des médias d’Afrique centrale prend
effectivement naissance au Congo Brazzaville en avril
1962, dans le cadre d’une assistance technique de
la France et c’est l’Office français de coopération
radiophonique de Paris qui permet qu’à l’occasion
de l’anniversaire de la proclamation de l’indépendance
de la République du Congo, trois journées d’émissions
expérimentales soient réalisées à Brazzaville,
les 27, 28 et 29 novembre 1962. Dans la foulée,
d’autres pays suivront, comme le Gabon où la télévision
est inaugurée le 9 mai 1963.
L’histoire des Bantous de la capitale, quant à elle,
on ne se lasse jamais de la conter car cet orchestre
mythique de Brazzaville a largement façonné la
musique actuelle. L’histoire des Essous, Nganga,
NKouka, Malapet, Pamelo Mounka et autres est devenue
en cinquante ans une histoire commune à tous
les Congolais. Soit plus de cinquante ans de maestria
continuant de faire mouche et d’inspirer plus
d’un mélomane sur trois à coup de rumba mélodieuse.
Nombreux se souviennent ou ont appris qu’un
certain concert Chez Faignond, un 15 août 1959,
avait donné le jour aux Bantous de la capitale.
Le Centre culturel français de Brazzaville, acteur
incontournable de la vie culturelle congolaise, a eu
la géniale idée d’apporter sa contribution à l’organisation
du cinquantenaire de l'indépendance du Congo
en le célébrant au travers de l'exposition «50 ans de
peinture congolaise». Ainsi l’on peut à volonté apprécier
les trois générations d'artistes peintres qui ont
maillé ce parcours artistique. Les précurseurs sont
ceux qui ont été formés selon les principes académiques
d'Europe.
L'École de peinture de Poto-Poto, fruit de Pierre
Lods, en 1951, qui reçoit jusqu’à nos jours les plus
grandes attentions et sollicitations, est dotée d’une
renommée internationale qui ne s’use guère. Et enfin,
les indépendants, non moins talentueux et aux styles
très particuliers et originaux.
À partir de ces trois exemples, nous sommes
conviés à redécouvrir le Congo et à explorer la
dimension importante de sa création contemporaine
mais aussi à nous remémorer et évoquer des souvenirs
tantôt heureux, souvent douloureux qui ont marqué
l'histoire du Congo ces cinquante dernières
années.
Ferréol Constant Patrick Gassackys dans les DEPECHES DE BRAZZAVILLE
accédé à son indépendance politique.
C’est tout un parcours qui s’est dessiné et
l’on a beau tergiverser, il y a nécessairement eu des
avancées et cinquante ans, cela permet également
de faire des bilans. Toutes les tranches d’âge peuvent
ainsi se projeter en arrière, admirer ou fustiger
ce qui a été fait.
Dans tous les cas, l’atmosphère régnant au Congo
est agréable car l’heure du bilan permet d’apprécier
la quintessence de notre culture et de nos arts, à
travers les médias en ébullition comme la récente «
MN radio » ; la musique avec les Bantous de la capitale
en chef de file mais aussi à travers les quelques
peu nombreux espaces appropriés comme le Centre
culturel français qui expose cinquante ans de la
peinture.
L’histoire des médias d’Afrique centrale prend
effectivement naissance au Congo Brazzaville en avril
1962, dans le cadre d’une assistance technique de
la France et c’est l’Office français de coopération
radiophonique de Paris qui permet qu’à l’occasion
de l’anniversaire de la proclamation de l’indépendance
de la République du Congo, trois journées d’émissions
expérimentales soient réalisées à Brazzaville,
les 27, 28 et 29 novembre 1962. Dans la foulée,
d’autres pays suivront, comme le Gabon où la télévision
est inaugurée le 9 mai 1963.
L’histoire des Bantous de la capitale, quant à elle,
on ne se lasse jamais de la conter car cet orchestre
mythique de Brazzaville a largement façonné la
musique actuelle. L’histoire des Essous, Nganga,
NKouka, Malapet, Pamelo Mounka et autres est devenue
en cinquante ans une histoire commune à tous
les Congolais. Soit plus de cinquante ans de maestria
continuant de faire mouche et d’inspirer plus
d’un mélomane sur trois à coup de rumba mélodieuse.
Nombreux se souviennent ou ont appris qu’un
certain concert Chez Faignond, un 15 août 1959,
avait donné le jour aux Bantous de la capitale.
Le Centre culturel français de Brazzaville, acteur
incontournable de la vie culturelle congolaise, a eu
la géniale idée d’apporter sa contribution à l’organisation
du cinquantenaire de l'indépendance du Congo
en le célébrant au travers de l'exposition «50 ans de
peinture congolaise». Ainsi l’on peut à volonté apprécier
les trois générations d'artistes peintres qui ont
maillé ce parcours artistique. Les précurseurs sont
ceux qui ont été formés selon les principes académiques
d'Europe.
L'École de peinture de Poto-Poto, fruit de Pierre
Lods, en 1951, qui reçoit jusqu’à nos jours les plus
grandes attentions et sollicitations, est dotée d’une
renommée internationale qui ne s’use guère. Et enfin,
les indépendants, non moins talentueux et aux styles
très particuliers et originaux.
À partir de ces trois exemples, nous sommes
conviés à redécouvrir le Congo et à explorer la
dimension importante de sa création contemporaine
mais aussi à nous remémorer et évoquer des souvenirs
tantôt heureux, souvent douloureux qui ont marqué
l'histoire du Congo ces cinquante dernières
années.
Ferréol Constant Patrick Gassackys dans les DEPECHES DE BRAZZAVILLE
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