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Georges Bweillat publie un livre sur les 50 ans des Bantous de la capitale

Georges Bweillat, journaliste sportif à Radio Congo Pointe-Noire, a, dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l'indépendance de notre pays, écrit un livre de 100
pages, intitulé: Les Bantous de la capitale «Bakolo Mboka», dans lequel il parle de la vie artistique de cet orchestre. Entretien.

* Georges, on vous connaît plus
dans le monde sportif. Qu'est ce qui
vous a motivé d’écrire sur l'orchestre
Les Bantous de la capitale?
** A priori, je vous dirai que lorsqu'on
choisi d'être écrivain, on n'a pas un domaine spécifique.
Ce qui m'a motivé d'écrire sur la vie artistique de l'orchestre
Bantou est que nous célébrons le cinquantième anniversaire
de l'indépendance de notre pays. Et que l'orchestre
Les Bantou est le compagnon de l'histoire du Congo. En
effet, l'histoire du Congo se confond à celle de l'orchestre
Bantou. Tenez! L'orchestre Les Bantou est créé le 15 août
1960. Le Congo est indépendant, le 15 août 1960. Comme
vous le voyez, ce sont là, parfois, des similitudes qui laissent
à réfléchir. Du coup, l'orchestre Les Bantou est le plus
vieux monument musical de notre pays. Alors, il faut transmettre
cette histoire aux générations futures. Les Congolais
savent que l'orchestre Bantou existe, mais ne savent pas,
réellement, les fondements son histoire. D'où ce manuel pour
le leur rappeler.
* Quel est le message contenu dans votre livre?
** J'ai décris comment est né l'orchestre. Pourquoi on les
appelle Les Bantou de la capitale Bakolo Mboka. Quels sont
les hauts moments qui ont jalonné leur parcours et, naturellement,
les mauvais. L'orchestre a une longue histoire et tout
n'a pas été dit dans les cent pages, mais ceux qui vont l'acheter
trouveront l'essentiel. Bantou n'a presque plus ses vieux.
Autrement dit, les anciens ont, déjà, transmis le flambeau de
la connaissance aux jeunes. De par sa genèse, L’ochestre
Les Bantous de la capitale est, aussi, un cinquantenaire.

Equateur Denis NGUIMBI(Semaine Africaine)

Commentaires

  1. Rares sont au Congo les journalistes qui publient des livres. Djo Bweillat comme on l'appelle sur radio Pointe-Noire fait partie de cette catégorie

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