A l’écoute de juillet 2009
Juillet, ventre d’un Quatre de couleur noire
Enseveli je suis dans le nœud gordien de 2009.
Autour de moi le cri d’un cygne de mer menacé par un ornithologue
Nous n’avons pas pu repousser la main sale du désespoir
Bonheur coupé par la lame de la mort
Au détour d’un morceau d’une vie accomplie
Pays, mon pays le Congo dans la douleur,
Tu verras toujours danser la mer du côté de Ngoyo ;
Il est immortel en moi dans l’écriture de « Mer et écriture ».
Sur l’autre versant d’un soleil coupé du Kouilou,
Tchichellé chante le feu de brousse de Tchicaya
En cette terre des Loango fertile en écriture.
Tu as porté dans tes bras mes premiers vers
Au creux d’une poche de Bayardelle.
Ta simplicité m’avait séduit
Indélébile tache que je porte en moi.
Le temps de notre temps s’est accroché à moi
On n’est jamais écrivain d’un seul livre
Un conseil sage que tu avais posé dans ma mémoire.
Toujours j’écris, toujours je rêve, toujours je te lis,
Au cœur de notre Congo malade de littérature.
Roi du lyrisme, tu es pour moi père spirituel.
Demain un autre jour pour nous car immortels sont les artistes.
Noël KODIA*
Juillet, ventre d’un Quatre de couleur noire
Enseveli je suis dans le nœud gordien de 2009.
Autour de moi le cri d’un cygne de mer menacé par un ornithologue
Nous n’avons pas pu repousser la main sale du désespoir
Bonheur coupé par la lame de la mort
Au détour d’un morceau d’une vie accomplie
Pays, mon pays le Congo dans la douleur,
Tu verras toujours danser la mer du côté de Ngoyo ;
Il est immortel en moi dans l’écriture de « Mer et écriture ».
Sur l’autre versant d’un soleil coupé du Kouilou,
Tchichellé chante le feu de brousse de Tchicaya
En cette terre des Loango fertile en écriture.
Tu as porté dans tes bras mes premiers vers
Au creux d’une poche de Bayardelle.
Ta simplicité m’avait séduit
Indélébile tache que je porte en moi.
Le temps de notre temps s’est accroché à moi
On n’est jamais écrivain d’un seul livre
Un conseil sage que tu avais posé dans ma mémoire.
Toujours j’écris, toujours je rêve, toujours je te lis,
Au cœur de notre Congo malade de littérature.
Roi du lyrisme, tu es pour moi père spirituel.
Demain un autre jour pour nous car immortels sont les artistes.
Noël KODIA*
Noël KODIA
*Ancien étudiant de l’illustre disparu à l’université de Brazzaville, Noël Kodia a été initié à l’écriture par ce dernier. Il est le premier Congolais qui lui a consacré une étude d’une partie de ses œuvres dans « Mer et écriture chez Tati Loutard : de la poésie à la prose ». Poète, romancier et critique littéraire, Noël Kodia est auteur de plusieurs ouvrages : « Les Conjurés du 17 juin 1961 » (théâtre), Ed. Héros dans l’ombre, Brazzaville, (sd), « Les Enfants de la guerre » (roman), Ed. Menaibuc, Paris, 2005, « Mer et écriture chez Tati Loutard : de la poésie à la prose » (étude), Ed. Connaissances et savoir, Paris, 2006, « Fragment d’une douleur au cœur de Brazzaville » (poésie), Ed. L’Harmattan, Paris, 2009, « Dictionnaire des œuvres littéraires congolaises », Ed. Paari, Paris/Brazzaville, 2010. Plusieurs critiques et analyses dans « Afrique Education » et sur les siteswww.afrology.com.afrology.com, www.cesbc.org.cesbc.org etwww.unmondelibre.org.unmondelibre.org
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