Accéder au contenu principal

Congo: 95,7 millions d'euros pour eau, électricité et développement urbain


BRAZZAVILLE - Le Congo et la Banque mondiale ont lancé mercredi un projet pour l'eau, l'électricité et le développement urbain de 95,7 millions d'euros en faveur des populations de Brazzaville et Pointe-Noire (sud), principales agglomérations du pays, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le Projet eau, électricité et développement urbain (PEEDU) couvre la période 2010-2015 et bénéficiera à plus de 1,2 million de personnes, a expliqué le ministre du Plan et de l'Economie, Pierre Moussa, lors de la cérémonie de lancement à Brazzaville.
Le PEEDU est financé à hauteur de 100 millions de dollars (76,2 millions d'euros) par le Congo et 25,5 millions de dollars (19,4 millions d'euros) par la Banque mondiale.
D'après une fiche technique du projet, à terme, 36 km de voiries urbaines seront aménagées, 111 salles de classes construites, 10 centres de santé réalisés ou réhabilités, 6.000 m2 de zones en proie à l'érosion traités et 53.000 branchements électriques individuels équipés de compteurs montés.
A cela, il faut ajouter 175 bornes-fontaines.
"Le PEEDU est un exemple tangible du nouveau partenariat que la Banque mondiale voudrait consolider avec le Congo. Il s'agit pour nous d'apporter un appui au Congo, dans les efforts déployés pour améliorer la qualité des infrastructures, le taux d'accès et la qualité des services délivrés", a estimé la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Congo (avec résidence à Kinshasa en République démocratique du Congo) Marie-Françoise Marie Nelly.
Selon le ministère de l'énergie et de l'hydraulique, le taux d'accès à l'eau potable est de moins de 47% en milieu urbain, moins de 14% en milieu rural. Le taux de couverture en électricité est à peine de 5% en zones rurales et de moins de 45% en ville.
(©AFP / 22 décembre 2010 16h03)

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

RAPHA BOUNDZEKI, UNE ETOILE QUI BRILLERA TOUJOURS AU FIRMAMENT DE LA MUSIQUE CONGOLAISE.

 10 mai 2008-10 mai 2022:  14 ans déjà depuis que Rapha nous a quittés.  Nous vous proposons un article actualisé rédigé au moment de sa disparition. Chronique de la mort d’un artiste.       Le Sage Rapha Boundzeki   souffla sur sa dernière chandelle le samedi 10 mai 2008 à Brazzaville suite à un accident vasculaire cérébral. Le Congo tout entier le pleura, comme jamais avant lui un artiste n’avait été célébré par ses collègues, autorités et le public.        Rapha fut un chanteur atypique qui aura arrosé l’ouïe des congolais pendant près d’un quart de siècle.              C’était dans la matinée du dimanche 11 mai 2008  que ses fans et le public  apprirent avec émoi  la disparition inopinée de l’auteur de la célèbre chanson «  Christianisé  ».                Jean Raymond Albin  Boundzeki , journaliste  officiant à l'époque à Radio Congo et l’une  des personnes ayant  propulsé cet artiste, déclara : « le Congo vient de perdre le plus original chante

Hermann Ngassaky ne regrette pas d'avoir quitté Extra Musica

Hermann Ngassaky ne regrette pas d'avoir quitté Extra Musica Il a connu les débuts du groupe Extra Musica dans les années 1990 et a participé à presque tous les albums de l'orchestre, qui deviendra le meilleur groupe congolais avec à la clé un disque d'or en 1996. Des Nouveaux Missiles à La Main noire, où l'on retrouve ses solos vocaux suaves, l'artiste a surtout fait parler de lui pour son côté chaud sur scène. Il a depuis quitté le groupe, bien résolu à faire une carrière solo. Dans l'interview qu'il nous a accordée mardi soir, il revient sur son départ d'Extra Musica mais présente surtout son prochain opus, Sacerdoce, dont les enregistrements ont commencé. Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Tu es parti d'Extra Musica Zangul et depuis on n'entend plus parler de toi... Hermann Ngassaky (HN) : Je suis parti parce qu'à un moment donné les choses ont pris une certaine tournure. La vision que j'avais de l'orchestre a été gâtée pa

ANGELOU CHEVAUCHET, APRES 20 ANS DE SILENCE, PARLE DE SA CARRIERE MUSICALE

Angélou Chevauchet, aujourd’hui Gan’Cach, est considéré comme l’une des plus belles voix de la chanson congolaise de ces trente dernières années. Un seul album lui a valu la reconnaissance du public et de ses pairs en 1987. Seulement, on n’entend plus parler de lui. L’artiste n’a pas abandonné sa passion de toujours. A Biarritz en France il s’est lancé sur d’autres vagues musicales Angélou Chevauchet en studio Pourtant, depuis près de deux décennies Angélou Chevauchet ne s’est pas exprimé à travers les médias pour parler de sa carrière ni de l’aventure Kassav’ qui aurait dû le propulser dans une carrière internationale après son sacre au stade de la Révolution à Brazzaville en 1989. A travers un échange épistolaire de plusieurs jours, nous avons pu obtenir qu’il nous parle de sa vie artistique. Dans cette interview, Angélou Chevauchet, nous laisse connaitre un pan de sa vie et livre pour la première fois la vérité sur ses déboires avec le groupe Kassav’ en France dans le cadre du