ÉPIDÉMIE DE PARALYSIE FLASQUE AIGUË:Lancement vendredi d’une vaste campagne Nationale de vaccination

Le coup d’envoi de cette campagne annoncée par le bureau régional de l’OMS-Afrique débutera le 12 novembre, à Pointe-Noire, ville la plus touchée par l’épidémie de paralysie flasque aiguë qui s’est ensuite propagée dans plusieurs autres villes du Congo.
Les opérations se poursuivront sur l’ensemble du territoire national contre le poliovirus de type 1, décelé après des recherches comme l’agent vecteur de cette épidémie qui a occasionné la mort d’une soixantaine de personnes trois semaines après son apparition dans la capitale économique.

ÉPIDÉMIE DE PARALYSIE FLASQUE AIGUË

L’OMS va lancer une vaste campagne de vaccination. L’opération va se dérouler dans l’ensemble du pays, a annoncé, le 5 novembre, à Brazzaville, le bureau régional Afrique de l’Organisation.
La campagne vise à contrer la flambée de la maladie sévissant depuis quelques semaines au Congo, notamment dans la partie sud du pays. «Au moins trois campagnes de
vaccination à grande échelle seront conduites, à partir du 12 novembre 2010, en commençant
par Pointe-Noire et en ciblant l’ensemble de la population. Il est également prévu d’organiser des campagnes supplémentaires dans le reste du pays et dans les districts voisins des pays limitrophes», indique un communiqué de l’OMS (Organisation mondiale de la santé).
L’épidémie de paralysie flasque aiguë s’est déclarée à Pointe- Noire et se propage dans
d’autres villes du pays. Des cas ont été enregistrés à Brazzaville, Dolisie, Kayi et Mvouti, révèle le communiqué. Il a, par ailleurs, été confirmé que cette paralysie était provoquée par le poliovirus de type 1. Depuis trois semaines, une soixantaine de personnes sont mortes, dont la majorité est âgée de 15 à 29 ans. Il est probable que la faible immunité de cette population soit due à la perturbation des services de vaccination pendant les périodes d’instabilité du pays.
«La couverture vaccinale antipoliomyélitique chez les enfants de moins de cinq ans a été généralement bonne en République du Congo au cours de la dernière décennie», souligne l’OMS.

Thierry Noungou (Les Dépêches de Brazzaville, n°1112 du Mardi 9 nov. 2010, p.5)

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