LA MUSIQUE AFRICAINE EN DEUIL : Le chanteur Oliver N’Goma décédé à Libreville
Le chanteur gabonais Oliver N’Goma est décédé dans la nuit du 6 au 7 juin à l’Hôpital d’instruction des armées Omar Bongo Ondimba de Libreville. Les médiats gabonais annoncent la triste nouvelle qui plonge tout un pays et le monde artistique et musical africain dans le deuil.
Le célèbre chanteur gabonais Oliver N’Goma est mort dans la nuit de dimanche à lundi dans un hôpital de la capitale gabonaise, Libreville. Il a été victime d’une insuffisance rénale. Cette nouvelle affligeante tombe malheureusement au moment où allait paraître un livre et un film sur ce grand artiste qui avait fini de se faire aimer en Afrique et à travers le monde. Oliver N’Goma, de son vrai nom Olivier N’Goma est considéré comme « un monument de la musique gabonaise ». Il s’était forgé une renommée internationale à travers une musique dans le style « Zouk ».
Né à Mayumba, dans le sud-ouest du Gabon, le 23 mars 1959, Oliver N’Goma est entré dès l’âge de huit ans dans le monde de la musique. Son père était un des meilleurs joueurs d’harmonium de sa région.
La musique et le cinéma auront été les deux passions de cet artiste né. Il avait fait des études de comptabilité au lycée technique de Libreville. Il fit ses premières armes en intégrant l’orchestre du lycée, le Capo Sound, en tant que guitariste. Oliver N’Goma s’est forgé sur le tas entre les soirées et autres concerts en reprenant les standards de la musique africaine et internationale. Entreprenant, il se construit un petit home studio et vise une carrière professionnelle. Engagé comme caméraman à la deuxième chaîne de la Tv gabonaise, l’artiste part en stage à Paris, en 1988.
Il y rencontre Manu Lima, l’un des meilleurs réalisateurs/producteurs de la scène africaine parisienne, ex leader de Cabo Verde Show ; celui-ci s’intéresse aux mélodies d’Oliver et ainsi naîtra le premier album de ce grand chanteur gabonais.
La chanson BANE se détache de l’album et remporte un petit succès d’estime. Mais grâce notamment à la radio Africa n°1, à Gilles Obringer sur Rfi, puis aux discothèques en France, comme en Afrique, Bane devient un tube colossal en 1990 dans toute l’Afrique, en France, jusqu’aux Antilles. Avec Bane, l’album d’Oliver N’Goma devient l’une des plus grosses ventes de l’histoire de la musique africaine. Une nouvelle collaboration avec Manu Lima donne naissance à l’album Adia à la mi décembre 1995. Oliver N’Goma, à ce moment, a pris un envol véritable, confirmé par les albums Séva, en 2001, puis Saga en mai 2006.
Selon ses proches, depuis quelque temps, Oliver N’Goma s’était consacré davantage à la religion. Il jouait du piano dans une église de Libreville.
Avec la disparition de ce sympathique chanteur, la musique gabonaise est à nouveau en deuil après avoir perdu, il y a deux semaines, Pierre Claver Zeng, cet autre musicien qui a été un pilier de la musique gabonaise de ces dernières décennies.
Jean PIRES (sources Gaboneco)
Le chanteur gabonais Oliver N’Goma est décédé dans la nuit du 6 au 7 juin à l’Hôpital d’instruction des armées Omar Bongo Ondimba de Libreville. Les médiats gabonais annoncent la triste nouvelle qui plonge tout un pays et le monde artistique et musical africain dans le deuil.
Le célèbre chanteur gabonais Oliver N’Goma est mort dans la nuit de dimanche à lundi dans un hôpital de la capitale gabonaise, Libreville. Il a été victime d’une insuffisance rénale. Cette nouvelle affligeante tombe malheureusement au moment où allait paraître un livre et un film sur ce grand artiste qui avait fini de se faire aimer en Afrique et à travers le monde. Oliver N’Goma, de son vrai nom Olivier N’Goma est considéré comme « un monument de la musique gabonaise ». Il s’était forgé une renommée internationale à travers une musique dans le style « Zouk ».
Né à Mayumba, dans le sud-ouest du Gabon, le 23 mars 1959, Oliver N’Goma est entré dès l’âge de huit ans dans le monde de la musique. Son père était un des meilleurs joueurs d’harmonium de sa région.
La musique et le cinéma auront été les deux passions de cet artiste né. Il avait fait des études de comptabilité au lycée technique de Libreville. Il fit ses premières armes en intégrant l’orchestre du lycée, le Capo Sound, en tant que guitariste. Oliver N’Goma s’est forgé sur le tas entre les soirées et autres concerts en reprenant les standards de la musique africaine et internationale. Entreprenant, il se construit un petit home studio et vise une carrière professionnelle. Engagé comme caméraman à la deuxième chaîne de la Tv gabonaise, l’artiste part en stage à Paris, en 1988.
Il y rencontre Manu Lima, l’un des meilleurs réalisateurs/producteurs de la scène africaine parisienne, ex leader de Cabo Verde Show ; celui-ci s’intéresse aux mélodies d’Oliver et ainsi naîtra le premier album de ce grand chanteur gabonais.
La chanson BANE se détache de l’album et remporte un petit succès d’estime. Mais grâce notamment à la radio Africa n°1, à Gilles Obringer sur Rfi, puis aux discothèques en France, comme en Afrique, Bane devient un tube colossal en 1990 dans toute l’Afrique, en France, jusqu’aux Antilles. Avec Bane, l’album d’Oliver N’Goma devient l’une des plus grosses ventes de l’histoire de la musique africaine. Une nouvelle collaboration avec Manu Lima donne naissance à l’album Adia à la mi décembre 1995. Oliver N’Goma, à ce moment, a pris un envol véritable, confirmé par les albums Séva, en 2001, puis Saga en mai 2006.
Selon ses proches, depuis quelque temps, Oliver N’Goma s’était consacré davantage à la religion. Il jouait du piano dans une église de Libreville.
Avec la disparition de ce sympathique chanteur, la musique gabonaise est à nouveau en deuil après avoir perdu, il y a deux semaines, Pierre Claver Zeng, cet autre musicien qui a été un pilier de la musique gabonaise de ces dernières décennies.
Jean PIRES (sources Gaboneco)
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