N’Sangu Ndji Ndji 2011 : Succès populaire et artistique mais organisation moyenne.ParAnthony Mouyoungui
Des artistes de sept pays (Gabon, France, Kenya, RDC, Sénégal, Togo et Congo) ont participé du 1er au 5 juin, à Pointe-Noire, à la 7e édition de N'Sangu Ndji Ndji, le Festival International des Musiques et des Arts. Des spectacles de qualité offerts au public du Stade-Jean-Louis-Kokolo, du Centre Culturel français et de Bas-Kouilou. La plate-forme des nouvelles formes musicales tant souhaitée par les créateurs de la manifestation, en 2005, est enfin visible.
Il aura fallu attendre la 7e édition pour que les ponténégrins acceptent définitivement cette manifestation. Pendant les six éditions précédentes, le grand public était comme laissé à l’écart et en plaçant le village du festival dans un quartier populaire, Mvou-Mvou en l'occurrence, les organisateurs ont rectifié le tir. Mais cela ne fut pas sans mal car des nombreuses interrogations se posaient : Comment garantir la sécurité des artistes? Et le public, friand de rumba (ou ndombolo), allait-il adhérer à la démarche? La suite des événements a apporté des réponses. Satisfaisantes au niveau du public! Chaque soir, le stade était plein de monde, curieux de voir les prestations des artistes locaux et étrangers. C'était l'occasion pour les ponténégrins de découvrir une autre forme de musique, ils ont apprécié, n’hésitant à applaudir avec ferveur Makeda (Kenya), Eustache K'Mouna (Togo), Djonimbo (RDC), Omar Pene (Sénégal). A l’audimètre c’est l’artiste sénégalais qui remporte la palme. Les gabonais de Scèn’Art et le Trio de Traverse (France-Congo) ayant eux fait bonne impression à l’Espace Tchicaya U Tam’si. Sans doute stimulés par le challenge les artistes locaux (Brice Mizingou, Les Sanisina et Ecoma Gospel) ont rehaussé leur niveau, soutenant ainsi la comparaison. Même les sapeurs de la Capitale économique ont été touchés par la grâce ; pour la soirée de clôture, ils ont défilé, toutes griffes dehors, dans leur style caractéristique. Scellant ainsi le mariage tant souhaité entre la musique et les autres genres artistiques.
Seulement, les réponses ne furent pas satisfaisantes au niveau sécurité, assurée uniquement par des bénévoles (non formés !) qui ont montré leur limite notamment après le spectacle d’Omar Pene. C’est l’une des leçons à tirer pour les prochaines éditions. Dans une autre mesure, les absences d’Oupta de Brazzaville et du groupe Wassa (RDC) et l’annulation de la matinée Djéno, non imputable aux organisateurs, est quand même une fausse note. La programmation ayant subie un coup.
Dans l’ensemble, les autres activités prévues ont été organisées : des conférences (L’Action culturelle : une préoccupation commune et Sous le Kolatier), l’atelier sur le Journalisme culturel et l’étape Bas-Kouilou dans le Département du Kouilou.
Loin d’être l’édition la plus accomplie de N’Sangu Ndji Ndji, cette 7e édition marque pourtant un tournant dans l’évolution de la manifestation : au delà du succès populaire avec l’adhésion du public, elle a gagné en visibilité, des journalistes et professionnels français et congolais présents, et en reconnaissance, Jean-Luc Aka Evy, Directeur Général des Arts et Lettres, a assisté à la cérémonie d’ouverture et aux premiers spectacles. Une véritable prouesse quand on sait que pendant les six précédentes éditions, N’Sangu Ndji Ndji était pratiquement ignoré par le Ministère de la Culture et des Arts.
Il aura fallu attendre la 7e édition pour que les ponténégrins acceptent définitivement cette manifestation. Pendant les six éditions précédentes, le grand public était comme laissé à l’écart et en plaçant le village du festival dans un quartier populaire, Mvou-Mvou en l'occurrence, les organisateurs ont rectifié le tir. Mais cela ne fut pas sans mal car des nombreuses interrogations se posaient : Comment garantir la sécurité des artistes? Et le public, friand de rumba (ou ndombolo), allait-il adhérer à la démarche? La suite des événements a apporté des réponses. Satisfaisantes au niveau du public! Chaque soir, le stade était plein de monde, curieux de voir les prestations des artistes locaux et étrangers. C'était l'occasion pour les ponténégrins de découvrir une autre forme de musique, ils ont apprécié, n’hésitant à applaudir avec ferveur Makeda (Kenya), Eustache K'Mouna (Togo), Djonimbo (RDC), Omar Pene (Sénégal). A l’audimètre c’est l’artiste sénégalais qui remporte la palme. Les gabonais de Scèn’Art et le Trio de Traverse (France-Congo) ayant eux fait bonne impression à l’Espace Tchicaya U Tam’si. Sans doute stimulés par le challenge les artistes locaux (Brice Mizingou, Les Sanisina et Ecoma Gospel) ont rehaussé leur niveau, soutenant ainsi la comparaison. Même les sapeurs de la Capitale économique ont été touchés par la grâce ; pour la soirée de clôture, ils ont défilé, toutes griffes dehors, dans leur style caractéristique. Scellant ainsi le mariage tant souhaité entre la musique et les autres genres artistiques.
Seulement, les réponses ne furent pas satisfaisantes au niveau sécurité, assurée uniquement par des bénévoles (non formés !) qui ont montré leur limite notamment après le spectacle d’Omar Pene. C’est l’une des leçons à tirer pour les prochaines éditions. Dans une autre mesure, les absences d’Oupta de Brazzaville et du groupe Wassa (RDC) et l’annulation de la matinée Djéno, non imputable aux organisateurs, est quand même une fausse note. La programmation ayant subie un coup.
Dans l’ensemble, les autres activités prévues ont été organisées : des conférences (L’Action culturelle : une préoccupation commune et Sous le Kolatier), l’atelier sur le Journalisme culturel et l’étape Bas-Kouilou dans le Département du Kouilou.
Loin d’être l’édition la plus accomplie de N’Sangu Ndji Ndji, cette 7e édition marque pourtant un tournant dans l’évolution de la manifestation : au delà du succès populaire avec l’adhésion du public, elle a gagné en visibilité, des journalistes et professionnels français et congolais présents, et en reconnaissance, Jean-Luc Aka Evy, Directeur Général des Arts et Lettres, a assisté à la cérémonie d’ouverture et aux premiers spectacles. Une véritable prouesse quand on sait que pendant les six précédentes éditions, N’Sangu Ndji Ndji était pratiquement ignoré par le Ministère de la Culture et des Arts.
C tres bien dejà qu'il est ce genre d'initiative j'espere que ce festival va bonnifier son evénement
RépondreSupprimerBonjour Privat, c' est Kriss de Congo Web Agency.
RépondreSupprimerJ' ai cherché un lien vers ton adresse mail mais sans succès. Pourrais tu m' envoyer des coordonnées via notre site : www.congoweb.com // Merci.