L’industrie musicale du Congo Brazzaville est en perte de vitesse depuis la fin des années 80 du siècle dernier. Elle aura été l’une des plus fleurissantes d’Afrique. Aujourd’hui, elle connait une sorte d’essoufflement, malgré son remarquable pédigrée.
Elle souffre d’un manque d’organisation (production, distribution et promotion) et dépend d’un secteur qui a du mal à se repositionner au regard de la numérisation, d’internet et de la concurrence menée par le souffle des nouvelles vagues musicales ouest-africaines (Coupé Décalé ivoirien, Azonto ghanéen et sonorités nigérianes) et du manque d’intérêt des pouvoirs publics. Le secteur reste encore plus ou moins informel et connait depuis les années 1950 diverses fortunes.
Prémices d’une musique et balbutiements d’une industrie
L’histoire de la musique du Congo Brazzaville se confond avec celle de la RDC. De la pratique à la diffusion, cette industrie est marquée par moult échanges entre les musiciens des deux pays d’une part, et les faiseurs de tubes (techniciens, producteurs, promoteurs, médias…) d’autre part. Ces professionnels et entités du domaine ont en partage la même langue de travail (Lingala), les mêmes structures et aussi la même cible. On essaie de situer la genèse de la musique congolaise dans la période relative à la naissance des premiers quartiers de Brazzaville : Bacongo et Poto-Poto[i]. Il s’agit simplement de ses premiers balbutiements. Lire la suite sur le site de Music in Africa
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