Comment les musiciens congolais arrivent à vivre de leur musique ? L’auteur présente dans son texte le modèle économique et autres moyens mis en place par les artistes et les professionnels du secteur musical pour gagner de l’argent.
Etat des lieux de l’économie musicale congolaise
La musique congolaise est économiquement à la croisée des chemins depuis environ deux décennies. La page de l’époque où l’on voyait des files de gens devant les boutiques de disquaires attendant la mise en vente d’une nouveauté est définitivement tournée. La vague digitale qui s’est déversée dans ce microcosme y a changé toute la donne. La plupart des labels de production et de distribution ayant fait flores au cours du dernier quart du 20ème siècle ont mis la clé sous le paillasson ou battent de l’aile.
L’autoproduction ayant supplanté la production a pour corollaire la disparition des droits mécaniques. A cette déstructuration de la chaine de valeurs musicale, il sied d’ajouter l’absence des salles de spectacles dans les villes et villages du Congo. Ainsi, les artistes continuent à pérenniser la tradition des concerts dans les bars-dancing. Chose qui n’est plus au goût du jour d’une certaine catégorie de mélomanes. Ce nouveau paradigme oblige les musiciens et leurs staffs de management à ne plus dépendre d’un modèle économique. Seule une stratégie de diversification des démarches commerciales et économiques peut leur permettre de tirer leur épingle du jeu.
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