Quand la musique véhicule des antivaleurs, le public court en droite ligne vers le suicide collectif. La musique congolaise est en crise. Des titres à thèmes et pédagogiques qui firent la célébrité de Jean Serge Essou, Pamelo Mounka, Franklin Boukaka, Cosmos Mountouari, Youlou Mabiala et autres, ceux d’animation prônés par la génération Aurlus Mabélé et Extra Musica, cette musique s’est ouverte aux titres scandaleusement pornographiques. Principalement ce couper-décaler à la congolaise pratiqué par le disco-jockeys. « Vutu sa mante » ; « lukuni kabwa » ; « ça fait mal » ; « il a pissé dedans », etc. Voilà les phrases pompeusement distillées dans le public à longueur des journées. Un contenu essentiellement obscène, fait de grossièretés. Et comme pour légitimer leurs crimes, les ténors de la musique de débauche mêlent dans leurs textes luxure et noms des célébrités politiques, du monde du football mondial, des géné...
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