Les « Amis d’Odzala », c’est le nouveau concept
lancé par quelques diplomates en poste à Brazzaville.
Dans le souci de préserver la biodiversité du Parc
national d’Odzala, une conférence de presse a été animée le mardi 17
Janvier à l’hôtel Mikael’s par Africans Parks Conservation et l’ambassadeur de l’Union
Européenne au Congo, Marcel Van
Opstal.
Parc d'Odzala/image Cyrntadi.jimdo.com |
Le braconnage des grands mammifères et la surexploitation de
la viande de brousse par les populations riveraines du parc ont été les points
essentiels au centre des échanges.
Selon les conférenciers, si l’on ne lutte pas efficacement
contre ce fléau, la disparition des espèces entrainerait la disparition de ce
parc qui compte à ce jour près de 400 espèces d’oiseaux, 114 espèces de mammifères, 16 espèces de primates et diverses espèces halieutiques.
Après la conférence de presse, il a été lancé l’initiative
nommée les « Amis d’Odzala ». De nombreux diplomates étaient présents
et ont assisté à la projection d’un film documentaire portant sur les richesses fauniques et
floristiques de ce parc de 13.000 km2 situé au nord Ouest du Congo.
Le cercle « Les Amis d’Odzala » compte des
diplomates et des représentants des ONG internationales présentes au Congo. Ceux-ci vont faire des
plaidoyers auprès de la société civile et des pouvoirs publics congolais. Afin que cessent ou diminuent les multiples pressions qui pèsent
sur cet espace unique au monde, comprenant cours d’eau, forêts, savanes, salines et baïs. Ce parc est sur
la liste des sites en voie de devenir « patrimoine mondial del’Unesco ».
Les gestionnaires d’Odzala-Kokoua, avec les autorités
gouvernementales, entendent aussi lancer une Fondation. Celle-ci créerait une
base de référence, pour la conservation au Congo, reposant sur une économie
durable. Laquelle serait fondée sur une faune créant des bénéfices tangibles
pour les communautés périphériques. A l’instar de l’éléphant qui est l’animal
phare de cette entité géographique. Une démarche qui aurait comme buts : la
conservation et l’écologie des espèces, le développement communautaire, le
tourisme instructif et la génération des revenus.
Selon la vision des gestionnaires du parc et celle des « Amis
d’Odzala », le parc national va servir à développer des économies vertes au
Congo grâce à l’éco-tourisme.
Déjà , deux campements touristiques pionniers y sont en construction
afin que le Congo s’ouvre aux safaris comme cela se passe dans les pays de
l’Afrique de L’Est et Australe.
Toute cette vision ne saurait se matérialiser si le
braconnage continue à être entretenu par des réseaux mafieux et scélérats.
Courant l’année 2011, près de 17 kalachnikovs et 800 munitions ont été saisies
auprès des braconniers. C’est dire que la lutte contre ce fléau concerne toutes
les couches de la société et tous les acteurs de la vie politique et administrative.
Seguin Mouloungui et Privat Tiburce Massanga
merci a'la mere nature so, let do something
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