48 heures après son arrivée à Pointe-Noire, Baaba Maal a tenu une conférence de presse ce vendredi 29 octobre, dans un grand hôtel de la place. L'artiste sénégalais est dans la capitale économique du Congo pour célébrer les 25 ans de son groupe Daande Lenol ( La voix du peuple en pulaar).
Placée sous le signe de l'échange, la conférence à débuté avec 1h30 de retard par rapport au programme et au cours de laquelle a régné une certaine pagaille car les membres de l'Association de la Jeunesse Sénégalaise à Pointe-Noire, qui a largement contribué à la réussite de l’événement, avaient envahis la salle, plus nombreux et plus bruyants que les journalistes.
Malgré cette fausse note, l'échange tant souhaité a eu lieu et pendant presque une heure l'artiste a répondu aux questions des journalistes. Maîtrisant son sujet, comme un élève studieux, Baaba Maal a parlé de tout: sa carrière, sa collaboration avec Daande Lenol, son engagement pour le développement du continent, sa vision de l'Afrique, qu'il considère comme un seul pays.
Décontracté, profond et spirituel, il estime avoir reçu de Dieu plusieurs dons qui lui ont permis de réussir dans son métier: une voix magnifique qui ne lui demande aucun effort particulier, une intelligence pour comprendre la musique et ses variations et la chance d'être entouré des gens qui croient en lui.
A 57 ans, dont 25 passés avec son groupe, Baaba Maal est moyennement satisfait car pour lui ''un artiste n'est jamais satisfait à 100°/°. On a toujours quelque chose à prendre et à donner au public et à ses musiciens'''. Ces 25 ans ont été des années de réussite et de défaite. Cela lui a aussi permis de sillonner le monde et de rencontrer des gens différents (artistes et personnalités politiques). Le moment le plus marquant étant la rencontre avec Nelson Mandela, le musicien sénégalais a été profondément touché par le charisme et l’humanisme du père de l’Afrique du sud moderne. Il en a fait son symbole, son modèle pour trouver sa vraie voie.
Par Anthony Mouyoungui
Placée sous le signe de l'échange, la conférence à débuté avec 1h30 de retard par rapport au programme et au cours de laquelle a régné une certaine pagaille car les membres de l'Association de la Jeunesse Sénégalaise à Pointe-Noire, qui a largement contribué à la réussite de l’événement, avaient envahis la salle, plus nombreux et plus bruyants que les journalistes.
Malgré cette fausse note, l'échange tant souhaité a eu lieu et pendant presque une heure l'artiste a répondu aux questions des journalistes. Maîtrisant son sujet, comme un élève studieux, Baaba Maal a parlé de tout: sa carrière, sa collaboration avec Daande Lenol, son engagement pour le développement du continent, sa vision de l'Afrique, qu'il considère comme un seul pays.
Décontracté, profond et spirituel, il estime avoir reçu de Dieu plusieurs dons qui lui ont permis de réussir dans son métier: une voix magnifique qui ne lui demande aucun effort particulier, une intelligence pour comprendre la musique et ses variations et la chance d'être entouré des gens qui croient en lui.
A 57 ans, dont 25 passés avec son groupe, Baaba Maal est moyennement satisfait car pour lui ''un artiste n'est jamais satisfait à 100°/°. On a toujours quelque chose à prendre et à donner au public et à ses musiciens'''. Ces 25 ans ont été des années de réussite et de défaite. Cela lui a aussi permis de sillonner le monde et de rencontrer des gens différents (artistes et personnalités politiques). Le moment le plus marquant étant la rencontre avec Nelson Mandela, le musicien sénégalais a été profondément touché par le charisme et l’humanisme du père de l’Afrique du sud moderne. Il en a fait son symbole, son modèle pour trouver sa vraie voie.
Par Anthony Mouyoungui
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