Paris - Premier metteur en scène africain invité comme artiste associé au Festival d'Avignon, le Congolais Dieudonné Niangouna, dont la pièce "Le socle des Vertiges" est à l'affiche près de Paris, est un homme en colère qui se refuse à "être là où on l'attend". Pour cet enfant de la guerre civile au Congo-Brazzaville, la "scène est un champ de bataille", le lieu d'un "combat artistique". "Je suis très en colère, d'une manière pérenne, tout le temps, et j'aime garder cette colère pour porter la voix des sans voix", assure-t-il dans un entretien à l'AFP. "Le socle des Vertiges" est joué au Théâtre des Amandiers (Nanterre, près de Paris) jusqu'au 4 décembre, puis à Brazzaville, avant une tournée en France, à Bruxelles et à Vienne. Sur scène, des acteurs survoltés entourés de fils de fer barbelés et de sacs de sable, occupés à de mystérieuses activités, sur un air de rumba, déclame